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La douceur de vivre à Oran n’était pas une légende. Elle était bercée par un amour. Il y aurait tant de choses encore à raconter. Tout ça on le considérait comme faisant partie de la Marine « Berceau de la Ville d’Oran », Le plus vieux quartier d'Oran. On l'appelait souvent "les bas quartiers
Catégorie :
Blog Art
Date de création :
25.11.2007
Dernière mise à jour :
18.05.2009

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La grotte de l'Aïdour

Publié le 18/05/2009 à 14:02 par oran311
La grotte de l'Aïdour
la grotte de l'aidour wahran

trésor du Génie de l'Aïdour

Publié le 18/05/2009 à 13:54 par oran311
trésor  du Génie de l'Aïdour
A la recherche du trésor du Génie de l'Aïdour

les mysteres de la grotte d'aidour

Publié le 18/05/2009 à 13:43 par oran311
les mysteres de la grotte d'aidour
La douceur de vivre à Oran n’était pas une légende. Elle était bercée par un amour. Il y aurait tant de choses encore à raconter. Tout ça on le considérait comme faisant partie de la Marine « Berceau de la Ville d’Oran », Le plus vieux quartier d'Oran. On l'appelait souvent "les bas quartiers. Le Marabout Sidi El Houari patron de la ville pour les musulmans. C'est là que se trouve son tombeau, grand Imam très réputé, né en 1350, mort en 1439 il est vénéré depuis...
Chaque grande fête musulmane donnait lieu à des réjouissances et même des fantasias .La Casbah paraissait elle seule comme une petite ville, on y trouve une fontaine. A travers ces cours, on parvient à la cour d’Honneur d’un goût simple et gracieux, qui se compose d’arcs d’architectures arabes supportés par des colonnes. Tout simplement blanchi à la chaux, brillent de propreté et de splendeur.


La source des Amoureux

Publié le 18/05/2009 à 13:37 par oran311
La source des Amoureux
La Légende de la Cueva del Agua
(« La source des Amoureux »)
Un bey d’Oran gardait dans son châteauneuf, une captive de quinze ans, Pépita, enlevée par des pirates sur les côtes d’Espagne. Ce Bey avait aussi un captif jardinier, jeune et galant espagnol qui, comme beaucoup des nos vaillants et chers Oranais d’origine espagnole, se nommait Pépé.
En cachette, Pépé offrait à Pépita ses plus belles fleurs et, pour elle le soir, chantait ses plus tendres airs du doux pays de Murcie en s’accompagnant à la guitare. Fleurs et chansons font naître l’amour mais les deux jeunes gens ne pouvaient s’aimer en esclavage. Enfin ils parvinrent à s’échapper par le ravin Aïn-Rouina, sous le palais du Bey. Dans la nuit violette, cloutée d’or comme le sont les nuits oranaises, ils arrivent à la crique de Canastel et se cachèrent dans la grotte qui, à cette époque là, n’avait pas de source.
Pépé avait fait entente avec des contrebandiers qui devaient le recueillir, lui et Pépita, dans leur balancelle ne navigant que la nuit. Pour être aperçus des marins de l’embarcation, Pépita étendrait de la largeur des ses bras la mantille qui lui couvrait la tête. La crique d’alors était recouverte de genêts jaunes, et les marins de la balancelle ne pouvant distinguée la mantille noire dans la nuit, a Mais voilà que, pour sauver les deux amoureux, les jenêts se firent blancs ! … de loin, la mantille noire se verrait sur ce fond blanc. Plusieurs nuits passèrent sans que la balancelle reparût. Le supplice de la faim et surtout de la soif commença. Pépé avait bien emporté du palais une outre en peau de bouc pleine d’eau, mais l’eau s’épuisa bien vite et le bateau ne venait pas. « Ah, mon pauvre Pépé, dit Pépita, nous allons mourir de soif … » deux, trois nuits passèrent encore, augmentant les souffrances. Pépita n’eut plus de force d’aller devant les genêts blancs, faire un signal avec sa manille. Pieuse espagnole, avant de mourir elle pria Notre-Dame d’Afrique : « Sainte Vierge, envoyez-nous à Pépé et à moi, un peu d’eau … »

Hamam Sidi-Deda Aïoub

Publié le 18/05/2009 à 13:28 par oran311
Hamam Sidi-Deda Aïoub
"Bains de la Reine" dénommés ainsi par la Reine Jeanne "la folle", fille d'Isabelle "la catholique" et mère de Charles V qui était y soigner sa maladie de peau avec les eaux thermales qui coulaient à 55°C. Avant la conquête espagnole, les Arabes appelaient ces bains "Hamam Sidi-Deda Aïoub ". Dans la première moitié du siècle, bon nombre d'oranais y venaient régulièrement soigner leurs rhumatismes.
-Bain de la Reine : C'est le plus ancien établissement de l'Algérie. Il est situé à Mers el-Kébir, à d'Oran. La source débite 60 litres à la minute. Ces eaux sont très efficaces contre le rachitisme. Les Bains de la Reine (3 kil).étaient fréquentés par les Arabes, bien avant l'occupation d'Oran par les Espagnols; un marabout de la Yacoubïa, Sidi-Dedeïoub, a fait usage de ces eaux thermales, le premier, pour la guérison d'un grand personnage atteint de la lèpre, du temps des Beni-Zian de Tlemcen. Cette cure merveilleuse attira bientôt une affluence considérable de gens venus de la Tunisie et du Sahara.

Hamam Sidi-Deda Aïoub

Publié le 18/05/2009 à 13:28 par oran311
Hamam Sidi-Deda Aïoub
"Bains de la Reine" dénommés ainsi par la Reine Jeanne "la folle", fille d'Isabelle "la catholique" et mère de Charles V qui était y soigner sa maladie de peau avec les eaux thermales qui coulaient à 55°C. Avant la conquête espagnole, les Arabes appelaient ces bains "Hamam Sidi-Deda Aïoub ". Dans la première moitié du siècle, bon nombre d'oranais y venaient régulièrement soigner leurs rhumatismes.
-Bain de la Reine : C'est le plus ancien établissement de l'Algérie. Il est situé à Mers el-Kébir, à d'Oran. La source débite 60 litres à la minute. Ces eaux sont très efficaces contre le rachitisme. Les Bains de la Reine (3 kil).étaient fréquentés par les Arabes, bien avant l'occupation d'Oran par les Espagnols; un marabout de la Yacoubïa, Sidi-Dedeïoub, a fait usage de ces eaux thermales, le premier, pour la guérison d'un grand personnage atteint de la lèpre, du temps des Beni-Zian de Tlemcen. Cette cure merveilleuse attira bientôt une affluence considérable de gens venus de la Tunisie et du Sahara.

La grotte de l'Aïdour

Publié le 18/05/2009 à 13:24 par oran311
La grotte de l'Aïdour
Le conte du "Génie de l'Aïdour":

Le Bey Mohamed-el-Kébir raconte aux guerriers formant sa cour qu'en se promenant un soir avec son eunuque El Barka sur les terrasses dominant les jardins du Bordj-el-Kébir, il aperçut, à l'angle du bastion qui surplombe l'oued Raz-el-Aïn un homme au fond d'une caverne creusée dans le ravin.
Le Bey s'étant fait amener l'inconnu sût bientôt qu'il s'agissait d'un juif qui, armé d'une pioche et à la lueur d'une lanterne fouillait et déblayait le fond de la caverne.
Après les menaces classiques à l'époque, le malheureux raconta que son père qui vivait du temps de la domination espagnole l'avait rendu maître d'un secret que possèdent les rois d'Espagne et qui était confié au seul gouverneur d'Oran. Il existe, dit-il, dans un souterrain qui passe sous le ravin Raz-el-Aïn une statue enchantée représentant le prophète Aïssa enfant, porté dans les bras de sa mère Meriem. Il suffit de prononcer certaines paroles magiques devant la statue pour obtenir tout pouvoir sur le Génie d'Oran et l'obliger à livrer les trésors entassés dans les immenses cavernes qu'il habite sous la montagne de l'Aïdour (SantaCruz actuellement). Les paroles à prononcer sont inscrites en langue latine sur le piedestal de la statue, ajouta-t-il.
Ce récit avait vivement intéressé la noble assemblée, mais tout particulièrement le célèbre cavalier Abdallah ben Mansour. Celui-ci fit part au Bey de son désir de visiter les souterrains qui relient entre eux les cinq forts, qui défendent Oran et il ajouta en riant que s'il rencontrait le Génie de l'Aïdour il l'amènerait de gré ou de force à la Cour et remettrait entre les mains de Son Altesse tous les trésors entassés dans la retraite mystérieuse.
Le lendemain, Abdallah ben Mansour , un fanal à la main, entra dans le souterrain par la porte du Bordj-el-Nadour, laissant des sentinelles à l'entrée afin que personne ne pût le suivre.
S'enfonçant dans un long couloir dont la direction était celle de l'Ouest, Abdallah fut bientôt en face d'une statue en marbre blanc, mais aucune inscription magique ne se trouvait sur le piedestal. Le courageux guerrier prononça alors toutes les invocations qui lui vinrent à l'esprit, proféra des syllabes quelconques, lorsque tout à coup, comme il venait d'articuler deux mots, assemblés au hasard, une détonation violente éclata, une forte secousse ébranla le sol, la statue disparut et il ne vit plus qu'un étroit couloir qui pénétrait dans la montagne.
Abdallah conserva toute son énergie et ayant prononcé les paroles " Bismillah " il s'enfonça dans le souterrain. Après une longue marche il se trouva dans une immense caverne remplie d'un fluide lumneux, communiquant à tous les objets une lumière douce et bleuâtre. Au fond, assis à la manière orientale, il aperçut un Génie d'une taille gigantesque.
Abdallah ben Mansour saisi de crainte et de respect se prosterna devant le Génie ; celui-ci fit glisser à sa main gauche par une main invisible, un anneau d'or à l'un de ses doigts et l'avisa que désormais il possédait le pouvoir de se placer, par un seul acte de sa volonté au rang et dans la situation qu'il lui plaisait de choisir. Toutefois, fit remarquer le Génie " un seul souhait t'est permis ; aussitôt que tu l'auras formulé et que tu auras choisi la vie que tu veux vivre, l'anneau s'échappera de ta main et tu ne devras plus compter que sur tes propres forces pour te soutenir et te diriger. "
Abdallah était bien ennuyé pour faire un choix raisonnable . Il fut aidé par le Génie qui l'endormit et le réveilla à cinq reprises.
A peine endormi, Abdallah était réveillé bientôt pour voir se dérouIcr sous ses yeux des tableaux suscités par les enchantements du Génie de l'Aïdour. C'est ainsi qu'au cours de ce sommeil magique cinq tableaux lui furent présentés ; mais que choisir? Ou bien l'indépendance sauvage de l'enfant du désert,
Ou bien le pouvoir illimité du sultan,
Ou bien la vie molle et voluptueuse d'un riche habitant de Stamboul, de Bagdad ou de Damas,
Ou la vie studieuse du savant,
Ou, enfin, la vie modeste et le bonheur calme que lui promettait Yamina, la fille d'un voisin.
Ici se termina le manuscrit arabe, écrit le traducteur, la suite est perdue et chacun des lecteurs fera telle supposition qu'il lui plaira touchant la conclusion disparue de ce récit extraordinaire.




Mais que reste t il de 257 ans d’occupation espagn

Publié le 28/11/2007 à 12:00 par oran311
Mais que reste t il de 257 ans d’occupation espagn
Mais que reste t il de 257 ans d’occupation espagnole puis 150 ans française ? Presque rien du tout actuellement.
L’époque ifriniene avec ses grottes bien taillées au flan de la montagne dans une argile sulfurée, située au de la du sanctuaire de Sidi El Houari et a l’ancien bassin complètement disparu. Les repères s’effacent et la main de l’homme en est la cause. C’est un patrimoine historique, on y trouve les fossiles du coquillage marin de l’antiquité à la route du ravin de Rass El Aïn. On remarque le minaret de la mosquée du palais en ruines. Le quartier espagnol et Escalera furent détruits. Il ne reste que le tombeau de Saint José dévasté. La cathédrale Saint Louis ou Notre Dame de la Victoire en ruine au dessous du tunnel devenu actuellement lieu de décharge publique a cote l’hôpital Boudens mal réaménagé, presque en ruine. Le minaret de la mosquée de la place de la Perle risque l’effondrement. Sidi El Houari en entier est une zone à risque le constat est amer. La situation de ces prestiges historique est a l’abondant. On dirait que l’histoire d’Oran s’arrête. Les risques sont énormes à la rue des Jardins, la rue Philippe, les escaliers de la rue de Gènes, ou alors par la Rampe Vallès et la rue Ximenès ou plus simplement la route du port, en descendant la promenade de l’Etang ou bien La Calère. Sans oublier les places : place de la République- l’une des plus grandes et belle places d’Oran- ornée arbores. Elle offrait une superbe vue imprenable sur tout le port, sur toute la mer jusqu'à l’horizon ; un spectacle dont on ne se lassait jamais dans une atmosphère oxygénée d’air marin. De là à la place Kléber ou se trouve la supère et orgueilleuse bâtisse de l'ancienne préfecture rappelant qu'elle a été le théâtre de tous les rassemblements des oranais. La place de la Perle, semble-t-il qu’elle a été la plus vieille place d'Oran. Elle fût habitée à une époque par des espagnols.


Cette voie pénible qui n’est pas celle de mon père

Publié le 25/11/2007 à 12:00 par oran311
Cette voie pénible qui n’est pas celle de mon père
Cette voie pénible qui n’est pas celle de mon père, m’a fatiguée,.
Elle est longue, ô misères, longue ô combien !
Ni elle tourne, ni elle revient pour que les efforts soient fixés.
Un fleuve d’illusions s’est interposé entre mon but et moi.
Nous y avons brillé quand le senior n’était qu’un benjamin
Et rencontré toutes les satisfactions.
Des hommes de bon ton comprenaient et louaient mon esprit.
Chaque rencontre, à n’importe quel moment, devenait une fête sans motif.
Et aujourd’hui, la route est devenue difficile, ô décadence !
L’énergie d’antan s’est affaiblie,
Elle a usé les membres de soutien,
Elle a usé mes éperons, et la bride blesse.
Cette voie m’a fatigué, elle a consumé ma jeunesse.
Je n’ai plus les moyens ni d’arriver, ni d’abandonner.
J’ai promené mon esprit d’Est en Ouest comme je l’ai voulu,
Et j’ai trouvé des gens unis dans la parole et dans le geste.
J’ai posé sur mon cheval, ma selle ainsi que mon harnais,
Et je me suis retiré de la compétition.
Mes amis et les miens, qui font partie des gens de bien, sont partis,
Et ceux qui restent sont si peu, que ce "si peu " attriste.
Cette voie m’a fatigué, elle ne vaut plus rien, ô perdition !
Je n’ai point trouvé de braves qui me vengent du temps.
Elle a perdu sa notoriété et mon savoir l’a renié.
Elle est dévaluée auprès de la société, elle est même interdite.
Elle était jolie et belle de toute ma jeunesse,
Ne pouvait s’y engager que celui dont le cheval était capable.
D’une mauvaise punition, Dieu l’a punie,
Et elle a hérité de tous les maux, tel notre père Adam.
Elle est devenue un enclos pour bêtes de somme et un dépotoir
Dans sa largeur, le mulet y court en braillant.
Cette voie m’a fatigué, ô blessures de mon cœur !
D’elle, j’entends tous les jours des nouvelles qui désolent.
Ils se sont ligués contre elle et elle est perdue irrémédiablement.
Elle s’est épanouie de visages qui ne rougissent pas.
Cette voie pénible qui n’est pas celle de mon père, m’a fatiguée,.
Elle est longue, ô misères, longue ô combien !
Ni elle tourne, ni elle revient pour que les efforts soient fixés.
Un fleuve d’illusions s’est interposé entre mon but et moi.
Nous y avons brillé quand le senior n’était qu’un benjamin
Et rencontré toutes les satisfactions.
Des hommes de bon ton comprenaient et louaient mon esprit.
Chaque rencontre, à n’importe quel moment, devenait une fête sans motif.
Et aujourd’hui, la route est devenue difficile, ô décadence !
L’énergie d’antan s’est affaiblie,
Elle a usé les membres de soutien,
Elle a usé mes éperons, et la bride blesse.
Cette voie m’a fatigué, elle a consumé ma jeunesse.
Je n’ai plus les moyens ni d’arriver, ni d’abandonner.
J’ai promené mon esprit d’Est en Ouest comme je l’ai voulu,
Et j’ai trouvé des gens unis dans la parole et dans le geste.
J’ai posé sur mon cheval, ma selle ainsi que mon harnais,
Et je me suis retiré de la compétition.
Mes amis et les miens, qui font partie des gens de bien, sont partis,
Et ceux qui restent sont si peu, que ce "si peu " attriste.
Cette voie m’a fatigué, elle ne vaut plus rien, ô perdition !
Je n’ai point trouvé de braves qui me vengent du temps.
Elle a perdu sa notoriété et mon savoir l’a renié.
Elle est dévaluée auprès de la société, elle est même interdite.
Elle était jolie et belle de toute ma jeunesse,
Ne pouvait s’y engager que celui dont le cheval était capable.
D’une mauvaise punition, Dieu l’a punie,
Et elle a hérité de tous les maux, tel notre père Adam.
Elle est devenue un enclos pour bêtes de somme et un dépotoir
Dans sa largeur, le mulet y court en braillant.
Cette voie m’a fatigué, ô blessures de mon cœur !
D’elle, j’entends tous les jours des nouvelles qui désolent.
Ils se sont ligués contre elle et elle est perdue irrémédiablement.
Elle s’est épanouie de visages qui ne rougissent pas.
Elle n’est plus éclairée que par les lumières artificielles.
Ses plants ont séché et ne s’épanouissent plus.
Ses valeurs se débattent, alors qu’elles sont emportées, à l’agonie.
Et ses cimes sont à la portée du premier venu.
Ses chevaliers servants ont disparu
Avec leurs visages épanouis et leur pudeur affichée !
Figures exemplaires pour toutes mes sollicitudes !
Le cheikh était craint tel le savant et le sage.
Pleure pour eux ô voyante et lacère ton visage !
Loue-les ô érudit, chante-les et bénis-les !
Les jours passent, les uns amers, les autres doux
Tant qu’il y aura du nouveau, des fêtes et des joies générales.
Cette voie m’a fatigué, mon corbeau a déteint [1] ,
Et un pigeon blanc est monté sur les minbars [2] .
La vieillesse et les défauts ont fait leur apparition,
Le signal du destin sonne le glas.
Je n’ai point de superflu, ni de provisions à présenter en compte.
Ô Juste Dieu, de quelle malice vais-je user avec toi !
Toi qui connais mon état, c’est toi ma sauvegarde !
Tu es mon havre, ô Maître des grâces, si tu le veux !
Pardonne-moi les fautes commises, aies pitié de mon impuissance !
Clémence, miséricorde, que je meurs dans tes grâces !
Epanouis la récolte de mon jardin, qu’elle mûrisse et soit douce.


À Oran, j'ai vécu des émotions

Publié le 25/11/2007 à 12:00 par oran311
À Oran, j'ai vécu des émotions
À Oran, j'ai vécu des émotions. Bon nombre de rues ou de bâtiments cités n'existent plus. La Calère a tout simplement disparu. Mais dans mon cœur, à travers ce texte, j'exprime l'ancienne Oran que personne ne me prendra. Elle reste mon souvenir le plus précieux. J'essaie de traduire dans cet ouvrage, sans prétention, le sentiment qui m'a toujours animé : « Oran reste dans mon cœur, une bien belle ville » .Oran l'ancienne ville espagnole, la vieille Casbah. C'est là que les Espagnols qui ont occupé Oran de 1509 à 1708 et de 1732 à 1791, c'est à dire pendant près de deux siècles et demi, ont laissé des traces nombreuses de leur domination, encore visibles malgré le tremblement de terre de 1790.